C’est une boîte au trésor
d’où surgissent des jeux pour écrire.

Une boîte à jouer avec les mots.
Une malle pour jouer avec plusieurs formes d’écriture,
poèmes,
proverbes,
citations,
dialogues,
textes courts,

Une malle pour s’amuser avec des contraintes créatives en tout genre,
lipogrammes, tautogrammes, anagrammes, amstragram.

C’est un moment à vivre en famille, seul, à deux, entre amis. Avec vos enfants ou sans.

 

La Scribouille vue par Pauline

Pauline a été volontaire en service civique à l’Annexe de Janvier à Septembre 2022. Elle a notamment été co-animatrice de la Scribouille, avec Judith et Gwenaël. Elle livre ici son regard sur cet outil pédagogique.

“La découverte de la Scribouille s’est faite progressivement : d’abord, il a fallu se familiariser avec les jeux pour comprendre de quoi il s’agit et les tester. Puis, le premier « Mercredi de la Scribouille » est arrivé, et c’est là que j’ai commencé à apprendre comment faire écrire le public. 

Pendant la Scribouille, mon rôle est d’accompagner les personnes pour écrire soit un texte, soit une phrase, soit des mots. Il faut les aborder, leur proposer, et expliquer le principe des jeux le plus simplement possible. Certaines personnes ont besoin de plus d’aide que d’autres, suivant l’âge et le niveau. À la fin, si les personnes ont terminé d’écrire, je les remercie et je leur propose de lire leur texte, qui est ensuite accroché pour que tout le monde puisse le lire. 

L’objectif est simple : faire écrire aux gens ce qu’ils ont envie, les amener à s’amuser en choisissant leurs mots, et les décomplexer face à leurs compétences en écriture. Il n’y a jamais de mauvaise réponse, et je ne suis pas là pour corriger ou pour noter. On a le droit de faire des fautes d’orthographe, d’écrire dans tous les sens, de blaguer…

Ce que la Scribouille peut apporter au public, c’est une pause dans la journée pour s’exprimer et faire marcher son imagination de façon ludique. Comme l’animation se déroule dans l’espace public, chacun peut choisir le temps qu’il veut y consacrer. Il n’y a pas d’horaires, pas d’inscriptions, pas d’obligation de présence. 

C’est un moment pour se réconcilier avec l’écriture, une parenthèse pendant laquelle la seule règle qui compte est celle du jeu (et même celle-là, on peut la détourner). Les personnes participant à la Scribouille le font avec bonne humeur, seules ou en famille. Elles sont souvent contentes d’avoir réussi à écrire.”